Jumelles Nikon MONARCH 7 10×42 : Test et Avis
Les jumelles Nikon Monarch 7 10×42 sont une référence du milieu de gamme des optiques d’extérieur. Pour ce modèle, Nikon a opté pour toutes les technologies nécessaires à l’obtention d’une image claire, nette et lumineuse : verres ED, traitement multicouche complet, haute réflectivité des prismes…
Avec leur grossissement de 10 et leur diamètre d’objectif de 42 mm, ces jumelles sont plutôt dédiées à l’ornithologie et à l’observation de la faune en général.
Promettant des performances et un confort parmi les meilleurs, pour un prix très avantageux, est-ce que les Monarch 7 10×42 sont l’outil idéal pour toutes les sorties en plein air ?
Découvrez notre avis sur les jumelles Nikon Monarch 7 10×42 à travers cet article !
Caractéristiques des jumelles Nikon Monarch 7 10×42
- Grossissement : 10x
- Diamètre d’objectif (mm) : 42
- Champ linéaire à 1000 mètres (m) : 117
- Pupille de sortie (mm) : 4,2
- Dégagement oculaire (mm) : 16,5
- Indice de luminosité : 17,6
- Distance minimale de mise au point (m) : 2,5
- Dimensions (mm) : 142x130x57
- Poids (g) : 660
- Écart interpupillaire (mm) : 56-72
- Type de prismes : Toit
- Étanchéité : jusqu’à 1 mètre pendant 10 minutes
Nikon Monarch 7 10×42 : Performantes avec une excellente qualité de fabrication
Image parfaitement nette : Le résultat des verres ED et de la correction de phase
Nikon a conçu des composants de qualité pour ses Monarch 7 10×42 et cela se voit dès la première utilisation. La résolution est bonne, on distingue facilement les contours des différents objets. Les Monarch 7 10×42 sont des jumelles de choix pour repérer les animaux cachés dans la végétation.
Les lentilles sont fabriquées à partir de verres à dispersion ultra faible “ED”, qui permettent de corriger en partie les aberrations chromatiques causées par la diffraction de la lumière. Le résultat au centre de l’image est excellent : on ne perçoit aucune frange de couleur suivant le contour des objets. Sur les bords de l’objectif, on repère quelques défauts de chromatisme faibles à modérés, qui ne diminuent cependant pas le confort d’observation. C’est un très bon point pour les Monarch 7.
La correction de l’astigmatisme des lentilles est satisfaisante, sans être exceptionnelle pour autant. La distorsion est contenue sur la moitié extérieure du rayon de l’image. Malgré l’angle important du champ de vision, son intensité reste assez faible. La diminution de netteté n’est perceptible que sur le dernier quart de l’image, ce qui est plutôt bon pour des jumelles qui ne bénéficient pas de la technologie d’aplanissement de champ.
Les aberrations de coma sont le seul défaut notable ici. Elles se manifestent simultanément avec la distorsion, et leur intensité augmente rapidement en se rapprochant des bords. C’est un élément qui peut devenir gênant pour la pratique de l’astronomie : les étoiles n’apparaissent plus sous forme de point mais sous forme d’un éventail. Pour les observations en journée, ce point est moins pénalisant.
Une luminosité améliorée par les traitements multicouche et diélectrique
Les jumelles de la série Monarch 7 parviennent à capter beaucoup de lumière. Le contraste est excellent : la plage de couleur est globalement bien répartie sur tout le champ visuel. Les tons rouges dominent très légèrement sur les tons bleus, mais cette différence est totalement négligeable.
Les prismes sont recouverts d’un revêtement diélectrique. Ce traitement permet une meilleure transmission de lumière, notamment par rapport aux matériaux plus économiques comme l’aluminium ou l’argent. Avec en plus un traitement multicouche appliqué aux lentilles, le passage de la lumière se fait jusqu’à 90%, ce qui offre des images très lumineuses.
La pupille de sortie subit un peu de vignetage sur les bords, avec une petite diminution de la luminosité. La réflexion de lumière à l’intérieur des tubes se voit facilement, mais n’est pas trop prononcée au point de créer des reflets sur la pupille de sortie. Cette dernière est d’ailleurs parfaitement circulaire sur les deux côtés des Monarch 7 10×42.
La mise au point des Monarch 7 10×42 est facile et rapide
La molette centrale de mise au point est souple et elle se tourne rapidement. Le focus depuis un objet proche à un objet lointain se fait de façon quasi-instantanée, avec une grande précision. Idéal donc pour capturer toute l’action qui se déroule sous vos yeux.
La molette de correction dioptrique est plus rigide. Elle a nécessité un effort de rotation plus important pour le premier réglage, comme si elle était coincée. Il n’est pas possible de verrouiller la position de l’ajustement dioptrique, ce qui est dommage au vu du prix.
Les œilletons des oculaires sont réglables en hauteur, sur 4 crans. Les positions intermédiaires ne seront pas toujours utiles, mais elles ont le mérite d’exister. Avec un dégagement oculaire de 16,5 mm, les porteurs de lunettes n’auront aucun problème à utiliser ces jumelles.
Il est possible de monter les Monarch 7 sur un trépied grâce à une fixation à l’avant de la paire. Un adaptateur non fourni dans l’emballage sera cependant nécessaire.
Compactes et ergonomiques : les Monarch 7 sont confortables
Les œilletons sont fabriqués avec un caoutchouc très souple. Ils se plaquent uniformément sur le visage. Le corps des jumelles, lui aussi revêtu de caoutchouc, permet une prise en main ferme, avec une bonne adhérence. Le poids et la taille des Nikon Monarch 7 10×42 sont relativement faibles (10% moins lourdes que les Monarch 5 10×42), ce qui limite la fatigue musculaire lors de la manipulation.
Nikon fournit également une lanière pour vos déplacements en extérieur. Bien pratique, elle soulagera vos bras lors de vos excursions dans la nature. Avec son côté intérieur anti-dérapant et matelassé, la lanière limitera les frottements sur votre cou.
La forme légèrement creusée sur l’extérieur des tubes permet une prise en main optimale. Les Monarch 7 obtiennent un score de 10 sur 10 en ergonomie.
Une qualité de fabrication quasiment irréprochable
Comme beaucoup d’autres modèles, les Nikon Monarch 7 10×42 sont fabriquées en Chine. Mais, la qualité de fabrication n’en demeure pas moins exemplaire. Les éléments mobiles, notamment la jonction entre les tubes, ainsi que les molettes de mise au point, n’ont aucun jeu dans leur assemblage.
Les finitions sont soignées, et les différents composants procurent aux Monarch 7 une bonne robustesse. Tout en faisant attention aux chocs, cette paire résistera à des chutes occasionnelles. Les lentilles extérieures ont un revêtement anti-rayures. Bien entendu, nous vous recommandons de ne jamais toucher les verres de vos jumelles, sauf avec un chiffon microfibre spécifiquement prévu pour leur nettoyage.
Les Monarch 7 supporteront une brève immersion dans l’eau : elles sont étanches jusqu’à 10 mètres de profondeur, pendant une minute au maximum. L’intérieur des tubes est rempli d’azote, ce qui empêchera la buée de se former à l’intérieur des jumelles et de détériorer les lentilles.
Une sacoche de rangement est fournie avec l’ensemble. Des protections en caoutchouc s’emboitent parfaitement sur les objectifs pour éviter les rayures.
Seul problème : les protections d’oculaires sont toujours aussi mauvaises. Elles tombent toutes seules en retournant les jumelles, et on les remplacera dès que possible. C’est un choix incompréhensible de la part de Nikon, et inconcevable pour une paire de jumelles à 500€.
La distance minimum de mise au point est moyenne
Les jumelles Monarch 7 10×42 ont une distance minimum de mise au point de 2,5 mètres. Sans être dans les meilleures, cette distance ne sera pas pénalisante pour la plupart des utilisations, surtout avec un grossissement x10. Cette paire est surtout destinée aux longues portées.
Le champ visuel atteint le haut du classement
Les Nikon Monarch 7 10×42 ont un excellent champ visuel perçu. Très large, il est de 116 mètres à 1000 mètres de distance. C’est tout simplement un des meilleurs scores atteint pour une paire de jumelles 10×42.
Vous pourrez profiter d’une excellente visibilité sur toute la périphérie du champ de vision. Si vous utilisez déjà une paire de jumelles 10×42, la différence se remarquera facilement.
Pour qui sont adaptées les Nikon Monarch 7 10×42 ?
Les Nikon Monarch 7 10×42 sont d’excellentes jumelles passe-partout : ornithologie, randonnée, usage urbain, vous aurez là un modèle terrestre réellement polyvalent. L’astronomie sera peut-être plus difficile à pratiquer avec la présence des aberrations comatiques. Avec leur grossissement de 10, elles seront toutefois moins adaptées à un usage marin.
Même si les Monarch 7 restent plus légères que leurs concurrents directs, les randonneurs qui cherchent avant tout à optimiser le poids de leur matériel préféreront éventuellement des jumelles plus compactes.
Conclusion sur les Nikon Monarch 7 10×42
Test Nikon Monarch 7 10x42
- Netteté - 8/108/10
- Luminosité - 8/108/10
- Réglage et Précision - 10/1010/10
- Qualité de Fabrication - 9/109/10
- Ergonomie - 10/1010/10
- Distance Minimum de Mise au Point - 7/107/10
- Champ Visuel - 9/109/10
Note Générale :
Les jumelles Monarch 7 10×42 de Nikon sont un excellent modèle que nous recommandons. Amélioration du traitement appliqué aux lentilles, correction de phase des prismes, encombrement réduit par rapport aux Monarch 5 : cette paire est une référence de la catégorie des jumelles 10×42. Vous bénéficierez d’images aux contours très nets, avec des couleurs vives et une luminosité très élevée.
Quelques petits détails contrastent légèrement avec les performances de cette paire pour le prix affiché (500€). On pense par exemple à la correction dioptrique qui ne peut pas être verrouillée, ou encore aux protections d’oculaires qui ne tiennent toujours pas en place.
Les Nikon Monarch HG 10×42 sont les jumelles les plus élaborées de la série Monarch. Plus résistantes, elles offrent des performances optiques encore meilleures pour un format davantage compact.
- Le champ visuel est vraiment large
- Transmission de lumière très élevée
- Aberrations chromatiques bien maitrisées
- Astigmatisme et distorsion plutôt faibles, l’image est réellement nette
- Neutralité des couleurs respectée
- Jumelles ergonomiques et faciles à régler
- Aberrations de comas importantes
- Protections d’oculaires de mauvaise qualité
- Pas de verrouillage de la correction dioptrique
- Quelques reflets à l’intérieur des tubes
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